Qui suis-je?

Tout un exercice que de parler de soi. Pour m’inspirer, j’ai eu envie de sortir, pas de rester devant un écran. Je marche quelques centaines mètres et le vent devient de plus en plus fort. Chaque pas il se renforce, un moment il est tellement fort que je suis presque à l’arrêt. Je viens d’avoir ma réponse, voila qui je suis…… Je m’appelle Olivier. Depuis longtemps ou depuis toujours je tente de résister à la volonté de l’univers.

Pourtant, je tombe dedans très jeune. A quinze ans, je passe déjà mes fêtes de fin d’année dans un monastère bouddhiste au milieu des alpes entre taïchi, méditation et enseignement bouddhiste. Cartésien assumé, je m’éloigne de tout ça et je fais des études universitaires qui par leur nature favorise clairement l’intellect au détriment du spirituel.

Malgré cela, une rencontre me remet sur le chemin. Ma route croise maître Kong Han Lei dépositaire du style Tith Ngaw Pai Kung Fu. Avec lui, en plus du kungfu, j’apprends la philosophie chinoise, l’acupression, les bases de la médecine chinoise et un entrainement rigoureux que j’ai gardé jusqu’à maintenant. Même si j’ai toujours continué à travailler sur mon développement personnel et à me former aux arts martiaux. J’ai toujours laissé tout ça sur un second plan, pour même le délaisser complètement pendant plusieurs années.

Voyant que je m’égare, bon j’avais pas l’impression d’être perdu, hein…L’univers m’envoie quelques signes dont le plus marquant est une amie voyante qui me prévient très sérieusement que ma maison va devenir une maison de soin, un refuge, pour accueillir les gens et les soigner. J’avoue y avoir accordé une importance toute relative même si d’autres sont, par la suite, venu également nous prévenir. Bon, il s’avère que par un jeu de domino que seul l’esprit tordu du destin peu mettre sur pied, elle avait raison.

J’incite ma compagne de vie à suivre la voie du reiki usui ryoho, je sers de cobaye pendant deux ans et tombe par la force des choses dans la pratique. Je fais ça en dilettante et visiblement ça ne suffit pas. Comme j’avais pas encore bien capté le message, je tombe gravement malade. Après un épisode de près de 5 semaines à plus de 38° de fièvre et 18 kilos de moins, c’est le reiki qui me sort d’affaire.

Il s’en suit évidemment un travail personnel intense pour récupérer une bonne santé. Il me paraitra rapidement évident qu’une telle démarche doit être globale. Il est essentiel de travailler le corps, l’esprit et l’énergie dans son ensemble. Malgré un travail quotidien (fait de qigong, d’art martiaux, de méditation et de travail énergétique), il me faudra plus d’une année pour récupérer complètement. Depuis cette pratique quotidienne ne m’a plus jamais quitté.

Maintenant avant qu’il me balance une autre tuile, j’ai décidé de collaborer avec l’univers et de partager toutes ses connaissances acquises au fil du temps.

Amin Maalouf, Samarcande, 1988.